Le coefficient Ug (indice g pour “glass”) indique la conductivité thermique du vitrage de la fenêtre.
Cet indice permet de mesurer la quantité d’énergie perdue entre le vitrage intérieur et le vitrage extérieur.
Le coefficient Ug se mesure au centre du verre. Le résultat en watt évalue l’énergie perdue par mètre carré de fenêtre et par degré Kelvin (la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur).
Ce coefficient représente donc la quantité de chaleur en watt qui passe à travers un mètre carré de matériau pour une différence de température de 1 degré Kelvin entre deux ambiances. L’indice obtenu en W/m²°K (watt/m² °Kelvin) doit être le plus bas possible pour garantir la meilleure isolation thermique.
Cette caractéristique est d’autant plus importante aujourd’hui avec le manque de production énergétique, les restrictions et la hausse des prix de l’énergie. De plus, dans un souci écologique, la performance des vitrages thermiques est primordiale. Les thermiciens sont de plus en plus regardant notamment sur la composition du vitrage thermique et de ses intercalaires.
En effet, un vitrage aux faibles performances thermiques entraîne une perte de chaleur, source d’inconfort, mais aussi d’augmentation de la facture d’énergie. Pour info, le coefficient Ug d’un simple vitrage en 4mm est de 6,8 W/m²°K. Avec un double vitrage 4 – 16 argon – 4mm Vit Therm 1.1 le coefficient Ug à une valeur de 1,1 W/m²°K. En triple vitrage, avec 2 faces faible émissive, on peut atteindre 0,6 W/m²°K !!
Rappelons qu’un double vitrage est composé de deux vitres séparées par une lame d’air ou de gaz (argon, krypton). Le double vitrage est le plus utilisé, il suffit généralement pour atteindre les performances demandées dans nos régions tempérées. C’est pour cela qu’il est courant que nous options pour un double vitrage dans nos logements.
La performance de la fenêtre (coefficient Uw pour Window) dépend en plus du type de châssis et de l’intercalaire utilisé dans la composition du double vitrage. En effet, pour être encore plus efficace et réduire les déperditions périphériques du vitrage, il est conseillé d’utiliser un intercalaire « Warm-Edge » ou « Bords- chauds ». Ce dernier est composé de matériaux très faiblement conducteurs (inox et plastique) et réduit donc la conductivité en périphérie du vitrage : on améliore donc encore le coefficient Uw de la fenêtre.
Ce coefficient Uw dépend aussi du type de châssis utilisé pour la menuiserie (ALU, PVC, BOIS…). Les matériaux n’ayant pas les mêmes caractéristiques d’isolation, l’intercalaire « Warm-edge » agit différemment. Il est donc nécessaire d’utiliser le meilleur intercalaire possible associé à la meilleure couche faible émissive pour obtenir une performance idéale.
Le tableau ci-après donne les performances des différents intercalaires (Aluminium, Warm-edge standard (TGI Spacer M) et Warm-edge ultraperformant (TGI Spacer Précision).
Le groupe VIT, expert du vitrage technique et thermique vous propose ses vitrages VIT Therm (lien hypertexte https://www.vit.fr/produits/vit-therm/ ), qui bénéficient d’un pouvoir isolant faible pour le VIT Therm 1.1 ( coefficient Ug de 1,1 W/m²°K) et renforcé pour la version VIT THerm ONE (Coefficient Ug de 1,0 W/m²°K).
Mais également VIT Perform (lien hypertexte https://www.vit.fr/produits/perform/), nos vitrages à contrôle solaire qui offrent un coefficient Ug de 1,1 ou 1,0 W/m²°K en plus de la réduction des apports solaires.