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GAMME VIT PROTECT | NOS vitrages stop choc plus

ANTI-EFFRACTION

La fonction première du verre feuilleté retardateur d’effraction STOP CHOC PLUS est d’empêcher ou de retarder autant que possible, l’entrée d’un cambrioleur.

Quel est le principe du vitrage retardateur d’effraction STOP CHOC PLUS ?

e vitrage feuilleté retardateur d’effraction STOP CHOC PLUS est constitué de deux ou plusieurs feuilles de verre disposées à la manière d’un mille-feuille. Ces feuilles sont collées entre elles par des intercalaires en plastique (PVB), qui ont pour rôle de maintenir le vitrage en place après qu’il a été cassé, et de rendre difficile le passage d’un cambrioleur. L’association d’un nombre important de films PVB à des épaisseurs de verre conséquentes permet d’atteindre de bonnes performances.

Caractéristiques techniques

Le vitrage anti-effraction STOP CHOC PLUS vise à limiter les risques d’intrusion en présentant une résistance supérieure aux vitrages standards. On estime qu’une tentative d’effraction dure en moyenne 3 minutes, alors qu’un simple ou double vitrage résiste en moyenne 30 secondes, le vitrage STOP CHOC PLUS, lui, peut tenir jusqu’à 6 minutes, voire plus en fonction de sa composition. Attention, un vitrage anti-effraction n’empêche pas le verre de se briser, mais le cambrioleur mettra simplement plus longtemps à arriver à ses fins ou abandonnera plus rapidement. Le verre feuilleté s’il est cassé, reste d’un seul tenant et ne provoque pas d’éclats, les morceaux restants solidaires et collés au film. C'est cette caractéristique qui constitue le frein le plus efficace pour empêcher des intrus de s’introduire par une fenêtre. C’est donc un vitrage qui réduit le risque de blessure, mais aussi d’intrusion selon le degré de résistance du film. 

La résistance des verres feuilletés est classifiée par des codes de P1A (le moins résistant) à P8B (le plus robuste). Les vitrages doivent en outre être conformes à la norme européenne EN 356, qui définit les classes en fonction de l’aptitude du vitrage à résister à un jet de projectile de 4,1 kg à différentes hauteurs.

de P1A à P5A (classement contre le vandalisme)
Le vitrage monté à plat dans un cadre de dimensions normalisées doit résister à la chute de trois billes d’acier de 4,1 kg, lâchées de différentes hauteurs, un nombre variable de fois. Un matériau de classe P3A ne devra pas avoir été traversé par les billes d’acier lâchées d’une hauteur de 6 m en 3 points d’impact définissant un triangle équilatéral.

de P6B à P8B (vitrage retardateur d’effraction)
Le vitrage est préalablement brisé à coups de marteau en 12 points délimitant un carré de 40 × 40 cm, puis attaqué à la hache en cherchant à créer une ouverture dite de “passage d’homme”. La classe P8B est attribuée à un vitrage où plus de 70 coups de hache n’auront pas réussi à créer cette ouverture.

La classe la plus couramment employée dans le secteur résidentiel est la classe P5A. Le niveau P4A étant la protection minimale exigée par l’APSAD (Assemblée Plénière de Sociétés d’Assurances Dommages). Le principal facteur déterminant la classe de résistance à l’effraction d’un vitrage feuilleté est la valeur des marchandises se trouvant dans le bâtiment. C’est donc généralement l’assureur qui détermine la classe du vitrage à mettre en œuvre.

Classe
EN 356
Degré de protection Test hauteur de
chute (m)
Performances Exemple de
produit
P1 A Protection contre le
vandalisme non organisé
1,5 m
(3 billes)
Non traversé 33.2
P2 A Protection contre le
vandalisme non organisé
3 m
(3 billes)
Non traversé 44.2
P3 A Protection contre le
vandalisme non organisé
6 m
(3 billes)
Non traversé 44.3
P4 A Protection contre
l'effraction
9 m
(3 billes)
Non traversé 44.4
P5 A
Protection
renforcée
Protection contre
l'effraction
9 m
(9 billes)
Non traversé PR10
P6 B Protection contre
l'effraction
30 coups de
haches
Passage non
effectué
PR15
P7 B Protection contre
l'effraction
51 coups de
haches
Passage non
effectué
PR23
P8 B Protection contre
l'effraction
71 coups de
haches
Passage non
effectué
PR28

Applications

Le vitrage Stop Choc Plus peut être assemblé en vitrage isolant avec une contre face faiblement émissive, ou de contrôle solaire, afin d’obtenir de bonnes performances thermiques et/ou solaires. Il peut être utilisé pour des locaux tels que :

  • Commerces
  • Bijouteries
  • Locaux abritant des biens de valeur
  • Vitrines
  • Musées
  • Banques
  • Bureaux de tabac
  • Locaux sans volets
  • Vitrages de rez de chaussée

Disponibles sur stock jusqu’à la classe P7B, et sur demande au-delà, nous pouvons vous proposer toute une gamme de vitrages retardateurs d’effraction STOP CHOC PLUS.

Mise en œuvre

Le vitrage anti-effraction STOP CHOC PLUS doit être installé par un menuisier qualifié, afin de s’assurer que la feuillure est suffisamment résistante pour que le verre tienne en place et que la menuiserie ne se brise pas. Pour assurer un confort acoustique et thermique, il faut également veiller à une pose conforme au DTU en vigueur.

Entretien

Les vitrages STOP CHOC PLUS s’entretiennent exactement comme des vitres classiques puisqu’il s’agit de verre avant tout. Il faut cependant veiller à ne pas frotter la vitre avec des produits détergents agressifs ou une éponge abrasive qui abîmeraient la vitre et la rendraient opaque et moins résistante.

Documents téléchargeables

Questions et réponses

Questions Réponses
Pour un vitrage quelle différence entre trempe thermique et chimique ? 

La trempe thermique et chimique sont deux méthodes de renforcement du verre pour améliorer sa résistance mécanique. Voici les principales différences entre les deux :

  1. Méthode de traitement :
    • Trempe thermique : La trempe thermique consiste à chauffer rapidement le verre à une température élevée, puis à le refroidir brusquement à l’aide d’air ou d’un autre moyen de refroidissement. Ce processus crée des contraintes de compression à la surface du verre, ce qui le rend plus résistant aux chocs et aux contraintes thermiques.
    • Trempe chimique : La trempe chimique, également connue sous le nom de trempe ionique, utilise un bain chimique pour échanger des ions à la surface du verre. Ce processus crée une compression ionique à la surface du verre, renforçant sa résistance.
  2. Résultat :
    • Trempe thermique : La trempe thermique renforce le verre en créant des contraintes de compression à sa surface. Cela rend le verre environ quatre à cinq fois plus résistant aux chocs qu’un verre non trempé de même épaisseur.
    • Trempe chimique : La trempe chimique renforce également le verre en créant une compression à sa surface. Bien que le processus de trempe chimique puisse produire un verre très résistant, il est généralement moins résistant que le verre trempé thermiquement.
  3. Applications :
    • Trempe thermique : La trempe thermique est couramment utilisée dans les applications où la résistance aux chocs est essentielle, telles que les portes en verre, les parois de douche et les façades de bâtiments.
    • Trempe chimique : La trempe chimique est souvent utilisée dans les applications nécessitant une surface très lisse et des propriétés optiques spécifiques, telles que les lentilles optiques et les dispositifs électroniques.

En résumé, bien que les deux méthodes de trempe renforcent le verre en créant une compression à sa surface, elles diffèrent par les techniques utilisées pour atteindre ce résultat, ainsi que par leurs applications spécifiques et leurs niveaux de résistance.
Dans le bâtiment, et dans notre gamme, les vitrages sont quasi exclusivement trempés thermiquement.